Illustration de couverture : encre de Marie-Lydie Joffre (collection Nu-Arbre)
Bonjour !
Je remercie Marie-Lydie de m’avoir invitée sur son blog, dont je parcours toujours les pages avec plaisir… Je m’appelle Carole Menahem-Lilin, je suis écrivain et animatrice d’ateliers d’écriture sur Montpellier et sa région.
En 2006 j’ai créé, avec Marie-Lydie, un livre d’artiste, ArTbre (présentation sur le blog en avril 2006, http://www.marielydiejoffre.com/blog/2006_04_01_archive.html ).
D’autres exemples de la poésie que m’ont inspiré les œuvres de Marie-Lydie sont présentés sur mon site, http://carole.lilin.free.fr (rubrique Poégraphie). Je la considère un peu comme ma marraine en poésie, car c’est la force de ses œuvres, et l’accueil qu’elle a fait à mes textes, qui m’ont donné envie de revenir à l’écriture poétique, abandonnée depuis des années au profit de la prose.
Depuis, j’ai publié poèmes et nouvelles en revues (Etoiles d’Encre, Souffles, XYZ…). En 2007, un recueil poétique, « Enfance d’écorce » est sorti aux éditions Souffles, et des nouvelles surréalistes, « Enfermées », ont été publiées par Guy Bouliane (Québec, http://www.millepoetes.com/ rubrique Nouvelles). Je récidive aujourd’hui avec Passages, recueil de nouvelles qui sortira en novembre 2007 aux éditions Terriciaë (http://www.editions-terriciae.com/ , collection Gaïa).
Ce qui m’inspire ? Ces moments où l’autre, le rêve, l’inattendu, font irruption dans notre réel. Ces journées où échapper à l’emprise de situations sclérosées, pour aller vers un désir probablement dangereux, mais vital, semble possible… Mais quel est le prix à payer pour effectuer ce passage vers plus d’unité ? Les personnages de ces nouvelles (jeunes femmes, artistes, « passeur », enfants…) vont tenter de saisir leur destin par les branches, de l’incliner vers eux, de le décliner à leur manière… avec plus ou moins de réussite mais avec passion, toujours.
Pour illustrer la dynamique de ces moments de passage, je ne pouvais rêver mieux qu’une des encres de Marie-Lydie. Je tiens à l’en remercier ici, ainsi que mon éditeur qui a réussi, à mon avis, une belle composition.
Carole Menahem-Lilin