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4° Festival de Valleraugue (Gard)

Le 4° festival de Valleraugue, 27 et 28 mai 2006, organisé par Anne Baylé et Jean-Marie de Crozals, poète, avait pour thème « Arts et poésie au féminin »

Exposition à la bibliothèque « Calligraphie du nu », encres de Marie-Lydie Joffre

Récital des poèmes de Carole Menahem-Lilin inspirés des encres de ML Joffre. Lecture par la poète, accompagnée aux flûtes et à la viole de gambe par Domitille de Bienassis


Présentation du livre d’artiste « ArTbre »

Site Poé-graphie de Carole Menahem-Lilin : http://carole.lilin.free.fr/
Pour contacter Domitille de Bienassis : domitilledebienassis@hotmail.com

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L’Arbre et l’Art

Pierre Lazerges a écrit le poème « ARBRES », présenté ci-dessous, pour la rencontre « Poésie en bouche » du mercredi 3 mai 2006, sur le thème L’Arbre et l’Art.
Pierre Lazerges en a donné lecture au cours de la soirée.

Au programme de la soirée : Aperçu historique de l’arbre en poésie, présentation du livre d’artiste « ArTbre » co-réalisé par Marie-Lydie Joffre et Carole Menahem-Lilin, puis scène ouverte. Soirée animée par C. Menahem-Lilin, M.L.Joffre et Jean-Claude Boyrie.

Poésie en bouche est une rencontre poétique mensuelle animée par Carole Menahem-Lilin. Pour en savoir plus rendez-vous sur le site http://quartierdorange.free.fr/

ARBRES

Sur papier blanc, quelques traits noirs,
Nous parlent mort et désespoir ;
Ils sont plein de mélancolie
Les arbres de Marie-Lydie.

Parmi leurs branches squelettiques,
Mille figures énigmatiques
Se dissimulent dans la magie
Des arbres de Marie-Lydie.

Des troncs fourchus, quelques rondeurs,
Evoquent femmes sans pudeur
Couchées en formes alanguies
Dans les arbres de Marie-Lydie.

Deux branches qui tendent les bras
Vers le lointain, sous le ciel bas ;
Ils sont décors de tragédie,
Les arbres de Marie-Lydie.

Ainsi, de tableau en tableau,
Qu’on regarde les yeux mi-clos,
Nous captive la poésie
Des arbres de Marie-Lydie.

Pierre Lazerges

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Poème en liberté « La mer lactée »

Publication du poème de Marie-Lydie Joffre « La mer lactée », sous la rubrique « La clé sous la porte », page 209 à 214 de la revue étoiles d’encre, Revue trimestrielle de femmes en Méditerranée, N° 25-26, premier trimestre 2006, sur le thème « Destination Désirs ».
Editions Chèvre-feuille étoilée.

Ci-dessous deux extraits ; le début et la fin du poème

La mer lactée

7 heures
Sur l’étang de Vic
dégradé arc-en-ciel dans l’eau
cinq flamants roses glissent sur l’irisation
dans le silence des cygnes
voix rauques dans les roseaux
en file indienne les flamants
se rapprochent d’un autre groupe frisant
l’eau rosie de mauve en direction du nord
strates or et carmin veloutées
dans un ciel feu
de vifs poissons percent d’ondes concentriques
la surface du calme miroir aquatique
atteignent l’eau cuivrée les flamants alignés
entament l’eau grisée de rose
au bas du ciel
de l’orange embrasé
annonce du rouge incendiaire
à fleur d’eau
se mauve se grise se dore encore plus l’eau
rougit de sang
naît le soleil
sort la tête illuminée de l’eau
crie une mouette
crient les oiseaux

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9 heures 35
je me mouille à petit feu
bain de mer bain de ciel
étendue nue comme un poisson dans l’eau
les frissons de l’eau me glissent sur la peau
apparition d’un morceau d’arc-en-ciel
dans une trouée de nue blanche voile de lune
irisée


Jeudi 25 août 2005, marche sur la plage des Aresquiers. (Frontignan – Vic la Gardiole, Hérault, France)

Contact Editions Chèvrefeuille étoilée
chevrefeuille1@free.fr

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Annuaire d’art érotique « Incubus’ Choice »

Publication d’une reproduction d’encre et d’un entretien, sous la rubrique « Graphisme, Femmes » dans le site :






Marie-Lydie Joffre

« Nus intimes et délicats au réalisme saisissant, mais surtout évolution de la vision sur des supports multiples, du papier à la roche calcaire qui offre ses formes et sa texture pour donner lieu à une exploration inédite, le mariage du pastel et de sa lumière à la porosité tendre ou la dureté brillante de la matière pierre, ainsi que des silhouettes évanescentes à la craie et à l’encre de Chine. »

Montpellier, Languedoc-Roussillon, France

Entretien avec Marie-Lydie Joffre

Quel(s) message(s) souhaitez-vous exprimer à travers vos œuvres ?

J’aime me perdre dans l’œuvre en gestation, me laisser conduire par le dessin.

L’œuvre donne autant qu’elle demande.

Le propre d’une œuvre visuelle est d’être à connotation illimitée.

Il arrive cependant que, sensibilisée à un problème, il s’échappe de moi comme un cri à mon insu, et qu’à l’issue d’un travail dans l’urgence, un concept s’insinue. Tel fut le cas des encres datées de janvier 2003 et dont le thème « Marée noire » s’est imposé a posteriori.

Quel-le-s sont les artistes qui sont vos sources d’inspiration ?

Je trouve tous les artistes intéressants. Chacun génère une vision de l’invisible. Mes goûts pour l’art de tel ou tel artiste évoluent constamment.

Mon éducation scolaire a été dominée par la culture gréco-romaine. Adolescente, je compensais par une grande curiosité envers les arts d’autres cultures. J’aimais reproduire à l’huile, en grand format, des figures féminines d’estampes japonaises. La concision raffinée de l’art japonais a ainsi inspiré mes premiers pastels ; par la suite, la beauté des figures de la Renaissance européenne, la perfection de la sculpture grecque et son héritage chez Rodin.

Dans les années 70, un long séjour au Maroc m’a fait prendre conscience que les sources d’inspiration n’étaient pas seulement dans l’art mais partout dans la vie et la nature. La nature est le modèle universel de l’art, dès l’art préhistorique…

De retour en France en 1982, je me suis ouverte aux arts archaïques, premiers, et contemporains ; je garde une prédilection pour les arts archaïques.

Au fil des années 90, j’ai eu la révélation de ma nature profonde, soucieuse d’authenticité. De dessiner les arbres sur le motif a déclenché en moi une nécessité d’inspiration d’après modèle vivant.

Que vous a apporté le fait d’être présente sur internet ?

Mon site http://www.marielydiejoffre.com/ est un outil performant qui me permet de faire connaître mes œuvres et partager mes connaissances.

Le site est prolongé de Blogs ouvrant des rubriques sur mon actualité, sur des FAQs et présentations d’œuvres d’artistes invités (Atelier ArtPoésie). De temps à autre, j’ai le bonheur de participer à la révélation d’un artiste ou d’un poète.

À mes débuts sur internet, j’étais impressionnée par le nombre d’artistes existant sur la planète et je me sentais goutte d’eau dans l’océan. À présent, je me sens revalorisée car je découvre qu’il y a place pour tout le monde, c’est ici la grande force d’internet, et qu’il ne me sera pas possible de trouver des « clones » (pour l’instant !) de mes œuvres, étant donné que nous sommes tous uniques à l’instar de nos empreintes digitales…

Le relais d’internet pour la diffusion de mon travail me permet, en théorie, de consacrer plus de temps à la création, mais dans la pratique je passe beaucoup de temps sur l’ordinateur !

Est-ce qu’internet vous a permis de rencontrer de nouveaux modèles, de trouver de nouveaux lieux d’exposition ?

Internet est efficace pour nouer un dialogue constructif entre communautés. Les internautes me posent des questions sur l’art et ses techniques. Je leur apporte des réponses par courriel et je développe certains thèmes pour les présenter dans la partie FAQ de mon site.

Je suis fréquemment sollicitée pour des illustrations de sites internet à vocation artistique, poétique, humanitaire, pour des illustrations d’affiches, catalogues, livres, pour des propositions d’expositions virtuelles ou réelles.

Sur internet, le coup de cœur pour une œuvre peut être consolidé par l’accessibilité au monde intime de l’artiste et toute information étayant l’approche de l’œuvre sélectionnée. C’est une parcelle de spiritualité, ce côté insaisissable de l’essence de l’œuvre, que l’on capte au magnétisme de l’écran ! La réalité physique de l’œuvre originale véhiculant la vie.

Les poètes qui écrivent d’après mes œuvres s’en inspirent souvent directement à l’écran, sans connaître l’original. De même, j’ai plaisir à écrire sur des œuvres visuelles d’amis internautes, découvertes à l’écran. Tout apport artificiel pour « améliorer » l’image de l’œuvre à l’écran serait instantanément trahi.

Par ailleurs, les échanges d’idées par courriel sont stimulants et aboutissent parfois à la réalisation de projets artistiques communs dans la vie réelle. J’ai ainsi concrétisé, en dehors de la France, des projets avec les États-Unis, le Québec et la Belgique.

Internet offre démocratiquement tous les luxes ! À présent celui de s’autoéditer spontanément dans les Blogs !

Quels sont les projets qui vous tiennent à cœur en ce moment ?

La création de PastelLithes !

Présenter de nouvelles œuvres d’artistes et poètes dans le Blog Atelier ArtPoésie.

Pouvez-vous dire quelques mots sur le lieu où vous vivez/travaillez ?

Je vis et travaille à Montpellier (France). Mon atelier (14m2) se situe dans mon appartement. Placard et étagères remplis de désordre, table devenue noire d’encre de Chine, chaîne Hi-fi et ordinateur.

Je stocke pastels et PastelLithes dans un garage.

On a rarement l’espace de l’atelier dont on rêve. Mais n’est-ce pas les contraintes qui aident à la création ?

Propos recueillis en avril 2006© Incubus’ Choice

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« ArTbre », Livre d’Artiste

Le Livre d’artiste « ArTbre » , dessins d’arbres de Marie-Lydie Joffre en résonance avec les poèmes de Carole Menahem-Lilin, est limité à 30 exemplaires numérotés et personnalisés.

Contenu :
29 pages, une page de préfaces, une page de dédicaces personnalisée au nom du commanditaire, 26 dessins, 26 poèmes

Description technique :
Format A4 horizontal.
Reliure d’art et couverture cartonnée toilée
Page de garde
Impression sur des pages blanches de papier photo couché mat (210 mm x 297 mm)
Encre pigmentée
Technologie à bulle d’encre donnant une qualité photographique proche de la photo argentique

Prix de l’ouvrage, frais de port inclus = 100 euros

Pour commander le Livre d’artiste « ArTbre »,
veuillez écrire à info@marielydiejoffre.com

Voir ci-dessous quelques exemples de pages de « ArTbre »

(Pour agrandir la page, cliquer sur l’image)







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« Primavera » 2006

Le dimanche 19 mars, à l’occasion de « Primavera » 2006 , exposition de plantes rares dans la cadre du Jardin des Plantes de Montpellier, Marie-Lydie Joffre a été invitée à animer un stand de ses dessins d’arbres réalisés sur le vif au Jardin

  • Exposition de dix dessins d’arbres
  • Archives des dessins originaux de 1999 à aujourd’hui, consultables sur place
  • Livre « Nus les arbres dansent », poèmes de Huguette Bertrand, croquis de ML Joffre
  • Livre d’artiste à tirage limité « ArTbre », poèmes de Carole Menahem-Lilin, dessins de ML Joffre

    A suivre :
    description de l’album
    « ArTbre »

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Etreinte ailée & Exil dédoublé

Publication du pastel « Etreinte ailée » de Marie-Lydie Joffre pour accompagner le poème « Exil dédoublé » de Carole Menahem-Lilin
Pages 282 et 283 de la revue Etoiles d’Encre « L’exil et la demeure », octobre 2005. Editions chèvre-feuille étoilée

« Etreinte ailée » pastel de Marie-Lydie Joffre
55x60cm, 1996

Ci-dessous le début du poème de Carole Ménahem-Lilin

Exil dédoublé

J’ai bu la lumière à ta bouche
A ta bouche j’ai aspiré la parole
Un affolement rauque, doux
L’essoufflement même
De l’amour

De ton ventre au mien
Un rythme inconnu
M’a ébranlée
Tu m’as transmis l’ébranlement
Le regard large
De cette terre enfantine
Violente
Violée
Qui t’avait expulsé

Reconstruire l’amour sur les lèvres de la blessure
Bâtir sur un tremblement de terre

Sur les lèvres amoureuses
Violemment écartées
Le cri
Où aurait dû être la jouissance
La naissance du chant…

Editions Chèvrefeuille étoilée
chevrefeuille1@free.fr

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