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Reliures

Sélection de 3 encres de Marie-Lydie Joffre extraites de la série ‘Reliures’. Format 16x27cm. Encre de Chine et pigments sur papier Sennelier ‘Mémoire du pastel’.

 

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Je découvre les reliures. J’imagine les mots venant s’y nicher, j’aurais aimé les parcourir, quels mots avec quelles couleurs… Où vont-ils s’ancrer ?

Et les encres à suivre.

Rien du noir, à en conjurer l’absence/la négation de couleur qu’est ce noir implacable, au premier abord…

Et puis cette recherche tout autour de lui, en profondeur, en légèreté, en courbes et en angles droits.

Ou alors l’amalgame final de ces ‘bassins de couleurs’. Les élans, les doutes, la recherche du point de fuite et puis… une implosion sacrée, presque muette et figée, mais qui se révolte… Un peu de jaune et de couleurs chaudes qui s’offrent parfois, en brouillard, en plumes transies, en envolées aussi, en liquides à-plat et en feux arides, et ce trait rouge qui vient tout régenter ou qui ne fait que prétendre ‘accompagner ce mouvement’… Ce rouge tissé d’attention, retenu, sage, trait de l’écolière qui veut appendre, et puis se dilue et s’en va être, ailleurs, on ne sait où, insaisissable, sans trame finale, finalement ! Une fièvre d’adolescente et pourtant le récit d’un long parcours intérieur… Trop de sens multiples pour Dire, les traits ont tout ‘relié’, ontologiquement, et finalement, que peut-on dire du noir si ce ne sont que ces couleurs erratiques (?) qui l’accompagnent, sans faire sens ni forme définie, en Etantes, simplement…

E. Damnon

 

 

Platane

 

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Le platane, me subjugue, il me perd. J’y vois tellement de choses. C’est un voyage extraordinaire… « Par la Déesse, on m’a menti, ceci est loin d’être un platane..! »

Et je souris… Ces lignes si sombres qui occupaient tant d’espace auparavant, implacables et se débattant, sont si pleines de souffle aujourd’hui…

Il y aurait tant à dire sur ce ‘platane’…

De tout ce mouvement, en un tel graphisme que l’on voudrait mettre son doigt à l’intérieur pour parcourir à nouveau le trait du pinceau et suivre le fil de l’eau, on pourrait presque le sentir et pourtant, sa beauté est ; entre sang, encre, liquide qui éclabousse si libre et si parfait dans sa course en même temps. Il y a là un être libre qui bondit en avant, à en perdre la tête, le coeur grand ouvert devant. Il y en a un qui se tient droit en terre, enraciné en arbre, et en croissant d’une lune qui ne se dit qu’à moitié, et tend ses bras vers quelque chose qui n’a pas de nom mais touche à l’Absolu, et le fait Arbre…
Ces deux êtres n’en faisant qu’un dans sa/leur dualité.
Le tout n’est peut-être qu’un animal sauvage qui court en souriant à la vie, où alors simplement un être fait de tout cela/ceux-là, en ailes et en souffle aussi, en lumière à naître, et de celle que l’on reçoit. De ces ailes que l’on pourrait prendre pour des anges mais savent se dire en soleil terrestre aussi.

Cette petite chose qui se -cache-là- et qui se dessine en traits rationnels, en ailes à naître en dessin… Derrière ce tronc d’Arbre… Peut-être est-elle celle qui tient cette lune de femme ailée au ventre au coeur en vent… Que tient-elle dans ses pattes de petit oiseau droit dressé qui dessine ses ailes ? Un morceau de lune renversé peut-être, comme les montants que l’on met au dessus du lit des enfants pour leur tenir compagnie la nuit…?

Un Arbre en triangle, un grand A. On a envie de souffler délicatement dessus, ou alors d’aplanir les traits obliques et réguliers des ombres, de lisser ces ailes.  Et puis non finalement, il faut les laisser parler d’elles-mêmes et dire de quels traits elles sont faites…

Le platane, que je vois être le numéro 3 soudainement, me fait m’interroger : où est le premier ?

Ces deux derniers me déroutent. J’aurai besoin de plus de temps pour les dire…
Un instinct qui me soufflerait de poser mes mains pour ‘apaiser et réunir’, entre le ciel et la terre…
Il me font revenir au magnolia et le relire encore d’une autre façon…
Ils sont tous une même et seule histoire en vérité…

E. Damnon

 

Ci-joints, 3 croquis extraits d’une série d’encres de Marie-Lydie Joffre sur le motif au Jardin des Plantes de Paris (4-10-2010)

Magnolia

 

 

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Jeune Magnolia grandiflora. Jardin des plantes de Paris. 4 oct 2010. Encre de Chine et calame sur papier calligraphie Clairefontaine, 24X30 cm. Croquis de Marie-Lydie Joffre

Quand j’ai vu ‘Magnolia’. J’ai été un peu en colère contre vous, pour m’avoir dérobé l’image de « mon Magnolia à moi ». Je le chéris si grand en fleurs, que je vous en ai voulu de ces branches et de ce foisonnement direct et appuyé si fort, planté en largeur massive, poussant si vite et si droit… Et puis il y a eu la rencontre avec d’autres traits. Tout d’abord une branche qui vous surprend puisque l’on semble avoir voulu la rajouter là. Que veut-elle dire ? Est-elle accompagnée d’autres de ses semblables ? Et que veulent-elles dire… Celle-ci qui pousse là, au milieu et à l’opposé en même temps, en sens inverse, en dépit de toute logique, elle qui s’installe là si impatiemment, d’un ton si péremptoire, vindicatif, en force ou en douleur, de femme…? Respire-t-elle… ? On dirait qu’elle abrite un être fatigué, ou alors en méditation, un être ou une spiritualité, une philosophie, quelque chose à dire sur les arbres et la façon dont ils poussent, ce qu’il leur faut pour vivre et aimer la vie, pousser des fleurs sur leur poitrine lorsqu’ils ont le dos… avec une racine -ou- enraciné ? Est-ce un enfant sur ses genoux, ou le fruit de mon imagination, de la sienne…
Et cette autre qui est à naître de quelque chose qui se veut branche, feuille, oiseau, horizon et vent à la fois…
Et puis une autre, qui grandit en deux rondeurs, deux traits parallèles que je reconnais, enfin, que je devine tout en le reconnaissant. Il raconte l’histoire d’autres de vos peintures, une autre idée de la beauté, qui va toujours avec mon sourire…
Et ces feuilles derrière, semblant vouloir dire, ‘je suis un arbre’, mais celles-ci me semblent naître de quelque chose de bien plus insaisissable, le vent peut-être qui emporte d’autres branches avec lui, ou peut-être une cape, des cheveux-branches de femme y flottant.

On comprend mieux alors pourquoi les premières branches se dressent ainsi avec de force, c’est leur souffle, à l’intérieur, qui a tant à dire.

Je croyais les magnolias bien plus tranquilles que cela ! ;-))
En tout cas, je ne les regarderai plus de la même façon…

E. Damnon

 

Présentation d’une peinture et d’un dessin de Michel Puech

Exposition

dessins, peintures, gravures de

Michel Puech

du 16 au 25 septembre 2016

Chapelle des Pénitents, 34660 Cournonterral

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Exil. Peinture à l’huile sur toile 90x70cm, juillet 2014

Michel Puech, peintre et graveur, est inspiré par l’art informel et l’estampe. Jaillissante de lyrisme, pourtant toute en retenue, sa peinture ! Animée de circonvolutions, pourtant rigoureuse, sa gravure ! Les deux expressions artistiques entrant en résonance via la passion de l’artiste pour les lignes du dessin. 

La peinture d’une apparition de fleur extra terrestre, voilée de soie aux couleurs d’états d’âme, ondoie d’effervescence sur un fond aquatique. Au coeur du fourreau, torturé en douceur d’allégories oniriques, une trouée de ciel limpide comme un lac de montagne, aimante la curiosité d’un petit peuple larvaire et de flammes d’oiseaux d’eau douce, autour du point de fuite. 

La chair de la corolle se drape d’un plissé coquille aux célestes nuances pastel. Dans les ondulants sillons des draperies, éclosent des métamorphoses organiques : cascades de carcasses d’oiseaux, coulures de monstres embryonnaires, larmes secrètes, perles d’yeux, efflorescences d’humeurs, lamentations de pénitents gisants, déchirures… On est ici dans les flux intimes de la vie, au plus près du trouble de la touche de peinture fondée sur les méandres de l’inconscient, au profond de la sensibilité, dans un espace de spiritualité.

Michel_Puech_noir 2_L_600 Galère de l’imaginaire. Dessin au pinceau et encre de Chine sur toile, 80x80cm, mars-avril 2015

Voici le dessin d’un voilier baroque, réalisé au pinceau et à l’encre de Chine sur une toile à peindre. Un solide graphisme sous-tend la grâce tout en courbes des souffles du pinceau propulsé d’encre de Chine. Exubérance du vent dans les voiles, et toute une mythologie de l’imaginaire dans la subtilité des décorations dont certaines paraissent éraflées à la plume d’oiseau.

 

Galère de l’imaginaire Mirage en partance pour l’exil ? Le ciel broie du noir, souligne d’une arabesque transversale l’apesanteur fantomatique du vaisseau. Parmi les voiles boursoufflées, une vigie en proue fait le gué. En poupe, un sarcophage ? Des formes d’oiseaux, de feuilles, virevoltent, tandis qu’un spectacle de contes se déroule sur le pont en scène de théâtre, garni de bas-reliefs chimériques.

La trouée noire de nuit, au centre de l’oeuvre, ouverture symbolique souvent réitérée dans le travail de l’artiste, serait-ce la trace visionnaire d’un oeil énuclée ? Ici, elle est scandée de fils arachnéens où s’accroche un soleil cramoisi qu’un aigle ose fixer. Des gouttes de sang rejaillissent dans les ornements du décor. On navigue dans le monde des ombres, immergé dans l’esprit de l’encre, si près des actes de l’écriture !

 

Ce dessin ouvre la voie à la mutation du graphisme dans les récents dessins à l’encre de Chine de l’artiste. Les massives cathédrales de lacis amoureux, semblent peu à peu se dénouer de la matière, prendre leur envol pour ressurgir sous forme d’ellipses fuselées, soyeuses, exacerbées d’aiguillons en becs d’oiseaux, cris aigus intériorisés vibrant à la blanche clarté du support sous la danse des lignes en liberté.

 

L’art de Michel Puech est de la nature de l’esprit, texturé de l’indéfini sans cesse renouvelé de la poésie.

 

Marie-Lydie Joffre 

août 2016

 

 

 

 

Sélection d’oeuvres de Michel Puech sur le site : http://michelpuechloeilagite.jimdo.com/

PRIMAVERA 20-03-2016 Jardin des Plantes de Montpellier, INVITATION dessins originaux d’arbres

Primavera_2016_cartonBonjour,

A l’occasion de la Journée PRIMAVERA du Jardin des Plantes de Montpellier, dimanche 20 mars 2016, de 10h à 18h, je présenterai à l’Institut de Botanique, dans le Hall de l’amphithéâtre, une sélection de dessins originaux d’arbres du Jardin que je croque sur le vif à l’encre de Chine et au calame… depuis 16 ans…

Je présenterai aussi des livres et albums de dessins d’arbres en résonance avec des poèmes d’écrivaines. Primavera_2016_livres_albums_Liens_3

Si vous passez par là le 20 mars prochain, je serais ravie de vous rencontrer

Mes amitiés,

Marie-Lydie

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Regard sur l’oeuvre de Vieira da Silva

J’ai le plaisir de vous présenter deux publications parues dans la revue « étoiles d’encre » n° 57-58 des éditions Chèvrefeuille étoilée.

Une mise en perspective subjective de l’art de Vieira da Silva

« Grenouille », un poème de Huguette Bertrand en résonance avec une PastelLithe

 

DA_SILVAParis la nuit, huile sur toile de Vieira da Silva. 1951, 54x73cm. Extrait panoramique de l’oeuvre

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GrenouillePastelLithe de Marie-Lydie Joffre

 

 

Bleu 2 de Miró. Interaction du fond et du sujet en peinture (4)

Suite et fin de de l’entretien « Interaction du fond et du sujet en peinture »

Bleu 2 de Miró

Miro_Bleu2Bleu II. Huile sur toile, Miró, 1961, 270×355 cm, Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris. Cette oeuvre est le numéro deux d’un triptyque.

 

Je commençais par dessiner au fusain dès le petit matin. Je consacrais le reste de la journée à me préparer, puis, enfin, je me mettais à peindre. Le fond d’abord… Les mouvements du pinceau, du poignet, la respiration de la main, tout comptait. Ce combat m’épuisait. Miró

Miró a recouvert la totalité des toiles grand format de son triptyque, Bleu I, II, et III, du bonheur de se perdre dans l’ampleur d’un bleu méditerranéen. La couche picturale est légère, et le bleu qui paraît uniforme au premier abord, est moiré. A partir de ce fond, l’artiste a distribué les éléments de ses compositions decrescendo. Il est important pour moi d’arriver à un maximum d’intensité avec un minimum de moyens. D’où l’importance grandissante du vide dans mes tableaux. Miró.

Miró, de retour d’un voyage aux Etats-Unis, est inspiré par l’Action painting de Pollock et par l’Expressionisme abstrait de Rothko. Mais chez lui, les formes ne sont jamais totalement abstraites, elles restent reliées à la vie, à la nature, aux constellations…

Bleu I fait jongler des planètes ténébreuses dans toute l’étendue du support.

Bleu III est l’oeuvre la plus minimale. Tombée du ciel, une météorite ancre la toile, tandis que tout en haut, vibre une coccinelle cerf-volant prête à s’envoler, retenue à un fil d’araignée traversant le tableau en souple diagonale.

Bleu II est le pilier central du triptyque. Sur la quiétude fluide de son espace indéfini, se découpe à la lisière de l’oeuvre, en une gestuelle oblique de banderille, une lance ensanglantée qui ressemble à une blessure. L’intense couleur de cette forme, pour peu qu’on la fixe des yeux, projette sur le fond bleu des rayures cinétiques rouge flou ! Elle est escortée d’une portée de gouttes, lunes noires, galets, notes de musique…

Sa partie haute est ombrée de bleu tremblé. L’artiste l’a voilée d’une légère couche de rouge qui laisse transparaître une remontée de bleu du support. Puis, il l’a ceinturée d’une ganse vermeille. A moins, qu’inversement, les pigments issus du bourrelet aient diffusé dans ceux du fond bleu encore humide. Ce fil rutilant cernera tout le pourtour de la forme.

Dans la partie basse, la charge de peinture est travaillée graduellement de recouvrements huileux, jusqu’à s’embraser à la pointe d’une flèche vermillon. – Les trois peintures obéissent à la consigne classique : dessous maigres et superpositions progressivement épaissies en liant gras – En excès d’huile, la couche picturale s’écorche ici en minuscules particules de peau pigmentée, prodiguant une chaude texture au travers de laquelle on devine parfois comme le souvenir bleu du support sous-jacent.

L’ombre indécise qui auréole le pourtour de la forme est probablement due à un reliquat d’huile qui se propage par capillarité en un halo rosé sur l’azur du fond. En outre, des rehauts la creusent pour la sous-tendre d’un relief de véhémence. Si le regard se noie dans le bleu, il se produit alors une propagation de coulées bleu lactescent qui répondent à des passages de nuées violines.

Les aplats lunaires bien que lissés de noir, paraissent en apesanteur. Ces petits pas de jeu de marelle, conjugués à la plateforme rouge, ont des affinités avec les mobiles de Calder. Le peintre et le sculpteur, liés d’amitié, partagent l’idée de liberté et un art inventif, ludique et poétique allié à la grâce du mouvement.

Sur le fond céruléen de l’oeuvre, s’égrainent à l’infini le rouge incandescent d’une turbulence de soleil, et le noir d’éclipses de lunes…

 

Accrochage du triptyque Bleu 1, Bleu 2, Bleu 3 au Centre Pompidou :
http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/peinture/les-trois-bleus-de-miro-au-centre-pompidou-un-reve-une-evidence-108961

« Encres & PastelLithes » clip vidéo de Françoise Renaud

J’ai plaisir à vous faire partager le clip vidéo Encres et PastelLithes que Françoise Renaud, écrivain, a réalisé autour de mes encres illustrant son récit Inondation, à l’occasion des deux journées du 18 et 19 juillet 2015, dédiées aux rencontres des ateliers d’artistes du Chemin des z’Arts de Saint-Laurent-le-Minier.

Pour télécharger Encres et PastelLithes cliquer sur le lien  ​​ JOFFRE.avi

En cas de panne au niveau du lien ci-dessus, vous pouvez voir la vidéo Inondation

ici sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=brstpiE02Us
ou
à partir du site perso de Françoise Renaud sur la page « Inondation » http://www.francoiserenaud.com/bibliographie/romans-recits/inondation/

NB La musique des Pink Floyd qui accompagne la vidéo ne se déclenche pas dès l’ouverture mais s’imprègne tout doucement…

Petite suite à Chemin des z’Arts

Le 18 et 19 juillet 2015 se tenait le rituel Chemin des z’Arts à Saint Laurent le Minier en Cévennes, fidèle à lui-même, après la catastrophique crue qui s’était abattue sur le village à l’automne dernier. Grâce à la détermination et la solidarité des habitants du village en reconstruction, l’évènement a eu sa floraison.

Françoise Renaud, écrivain, qui a vécu le désastre et le relate dans son récit Inondation – illustré de mes encres – m’a invitée, à l’occasion de Chemin des Arts, à exposer dans son jardin renaissant.

Le tronc du cerisier, elle l’a caparaçonné d’une encre rotonde. Ci-dessous 3 prises de vue de Françoise, attachées à la matière.

 

  zArts_chez_Françoise_18_07_2015_089_LLe bouclier du guerrier

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 Une coulée de gomme arabique approche, féline, l’encre sur papier,

comme si elle fleurait l’apport de colle dans l’aplat du trait d’encre mat

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 Les lignes éclair de l’encre vive sur papier

et les callosités ligneuses de l’écorce sont pourtant de même famille !