In the beginning of the eighties, butterflies start to appear in the pastel works of Marie-Lydie Joffre, as if they were flirting with the feminine faces and bodies. What is the source of the artist's fascination for butterflies? A memory from her childhood in south-east Asia? A mirror reflecting the image of the artist?
The pastel pigment is used to the extreme for its powdery nature reminiscent of butterfly wings. The subtle and light material combined with intense colours unveils a latent tension underlying an appeasing impression of immateriality.
Avez-vous vu ce portrait ? Ce visage nu dont les yeux fixent un papillon immense, léger et terriblement beau posé sur son épaule... papillons d'une beauté que leur taille insolite rend étrange et dangereuse. C'est une variation en une quinzaine d'échanges où la femme se voit papillon, s'envole papillon, après qu'une morsure sanglante, attendue dès la première rencontre, ait ajouté à l'angoisse du coeur et des sens cette touche dramatique.
Non, Marie-Lydie n'a pas fini de nous étonner... Troublante et surprenante Marie-Lydie. La féminité reflète soudain l'androgynie et déjà, deux ou trois fois, c'est l'homme qui donne en ce miroir une réponse gémellaire.